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Chère Yvette
En ce dimanche fébrile je me mets à écrire ces quelques lignes
En souvenir d’une rencontre ayant défié le temps et les vices de l’époque
Et qu’importe, tant fut-elle sincère et jolie
Un thé chez vous pour faire naître de vos mains ces notes d’accordéon
Une longue discussion pour faire taire chez eux le doute de la passion
Une évidence dans une langue musicale qui est la notre
Bref
Une collaboration qui restera gravée dans l’histoire de mon dernier album
Je souhaitais vous accompagner ici à mon tour
Ce disque est la preuve qu’une langue ne se coupe pas
Et que les menottes des voyous voient en vous des mains qui ne se capturent pas
De cette liberté qui est la votre, dans vos notes ou portées
Je tenais par ces mots à vous souhaiter, s’il importe
Le meilleur et le Beau dans l’attente du prochain thé
Avec toute mon affection
Julien Doré